vendredi 29 mars 2024
Accueil | International | CONFLIT NAGORNO-KARABAKH

CONFLIT NAGORNO-KARABAKH

Dans la matinée du dimanche 27 septembre, les forces armées arméniennes ont lancé un bombardement intense avec des armes lourdes contre les positions de l’armée azerbaïdjanaise et les zones résidentielles civiles (village Gapanly de district de Tartar, villages de Chiragli et Orta Gervend du district d’Aghdam, Alkhanli

Nous condamnons fermement les attaques arméniennes qui constituent une violation manifeste du droit international et qui ont causé des pertes civiles. Les provocations de lArménie ont maintenant atteint un niveau qui vise directement la paix et la stabilité internationale et régionale. Avec ces attaques, l’Arménie a une fois de plus montré qu’elle constituait le plus grand obstacle à la paix et à la stabilité dans la région.

La Turquie soutient pleinement l’Azerbaïdjan avec une solidarité inébranlable dans ce processus. Notre soutien découle non seulement des relations particulières entre les deux pays, mais aussi du fait que l’Azerbaïdjan est la partie dont la justice a été officiellement confirmée dans le cadre du droit international.

À la suite d’attaques arméniennes perpétrées contre la région de Tovuz en juillet, l’Azerbaïdjan, qui se tient prêt à de nouvelles attaques, a pu repousser rapidement l’agression arménienne et progresser au-delà de la ligne de contact sur son propre territoire.

Il convient de souligner que l’Azerbaïdjan utilise son droit d’autodéfense pour protéger son peuple et son intégrité territoriale et que les forces armées azerbaïdjanaises mènent une opération sur son propre territoire d’un point de vue juridique.

D’autre part, l’Arménie ne se retire pas des territoires azerbaïdjanais qu’elle occupe en violant le droit international et elle ne reconnaît pas les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et de l’OSCE.

Parce que l’Arménie préfère que le conflit ne soit pas résolu, qu’elle bénéficie de l’impasse, qu’elle se dépeint pour négocier, mais qu’elle tente en réalité de rendre son occupation permanente. L’Arménie s’installe illégalement dans les régions qu’elle occupe, dont certaines ont été amenées du Moyen-Orient, et tente de modifier la structure démographique des territoires qu’elle occupe.

Depuis le début, la Turquie a adopté une attitude cohérente à l’égard du conflit du Haut-Karabakh. Nous continuons à soutenir une solution au problème sur la base du droit international, dans le cadre de l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan.

Cependant, nous comprenons et considérons comme juste la déception de l’Azerbaïdjan en raison de l’échec du processus de Minsk à faire des progrès concrets vers une solution. Nous pouvons comprendre que l’Azerbaïdjan protège ses droits contre l’Arménie, qui agit en même temps avec une psychologie de culpabilité et de force.

Dans ce cadre, il faut considérer qu’être à la même distance à la fois avec la partie offensive et avec la partie victime sous le nom de neutralité signifie récompenser l’Arménie envahissante, et que cette approche n’est ni juridiquement ni moralement correcte.

La communauté internationale ne devrait plus permettre que les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et de l’OSCE soient dégradées de la part de l’Arménie en violant explicitement le droit international.

Pour jouer la victime, l’Arménie recourt à la pratique de distorsion des événements historiques, agit dans l’hystérie, et veut ainsi faire oublier les violations de la loi et de sa propre agression.

La communauté internationale doit se tenir aux côtés des justes et des victimes réelles. Nous appelons la communauté internationale, en particulier les coprésidents du groupe de Minsk, à faire pression sur l’Arménie de manière à l’inciter à des négociations significatives et globales.

Djibril Coulibaly

Voir aussi

Libération de trois soldats ivoiriens : le résultat du génie diplomatique de Faure Gnassingbé

Les autorités de la transition malienne ont libéré, « à titre humanitaire », trois (03) …

Laisser un commentaire

Aller à la barre d’outils