vendredi 19 avril 2024
Accueil | Société | Ciment et fer à béton : Les prix n’encouragent pas à construire

Ciment et fer à béton : Les prix n’encouragent pas à construire

Le Mali est en chantier, le fer et le ciment sont des éléments indispensables. Mais, depuis quelques temps, les prix de ces deux matériaux coupent le sommeil à ceux qui protègent construire.
Le prix de la tonne du ciment était à 90.000 Fcfa dans notre pays. Cependant, il a pris l’ascenseur depuis les événements ayant conduit à la démission du Président IBK (100.000 Fcfa voire 115.000 Fcfa pour se stabilisé 110.000 Fcfa dans les différentes quincailleries de Bamako. Quant au fer, le prix de la barre du fer 12 plein qui était vendu entre 5.750 et 5.800 Fcfa. La barre du fer 12 simple entre 3.250 et 3.300 Fcfa. La barre de fer 10 entre 2.250 à 2.300 Fcfa. Le fer 8 se vend entre 1.250 à 1.300 Fcfa, et le fer 6 entre 750 à 850 Fcfa.
Un risque d’augmentation n’est pas exclu.
Beaucoup de revendeurs s’accordent à dire que cette hausse est due à la pandémie de Covid-19 car les importations sont limitées et le stock national est insuffisant.
L’augmentation du prix de ces matériaux est en grande partie due au fait que la demande est nettement supérieure à l’offre. Sans risque de se tromper, nous pouvons déduire que c’est donc la rareté du produit qui est à la base du renchérissement du prix.
Les besoins faisaient l’objet d’importation à partir des pays voisins comme la Côte-d’Ivoire, le Togo et le Sénégal. Les besoins du Mali en ciment sont passés de 680.000 tonnes, en 2003, à 1.500.000 Tonnes en 2009. En 2013, l’importation du ciment au Mali a atteint plus de 2.000.000 de tonnes.
Aujourd’hui, les besoins en ciment sont estimés à 3 millions de tonnes par an.
Malgré, que le pays présente un large éventail d’opportunités dans plusieurs secteurs : comme les infrastructures et la construction de bâtiments.
La crise de la COVID vue par certains économistes comme une chance pour les pays à économies comme le Mali, et favorisant l’émergence d’un modèle de développement plus équitable, et donc une meilleure répartition de la richesse. A ce stade, l’urgence absolue est surtout de continuer à prendre la mesure de la crise qui sévit, et tout mettre en œuvre pour éviter les pertes en vies humaines massives et l’effondrement de l’économie.
Mahamadou YATTARA INFO SEPT

Djibril Coulibaly

Voir aussi

TRAFIC FERROVIAIRE : La reprise du trafic ferroviaire au plan national lancée !

  Sur instruction du ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, une …

Aller à la barre d’outils