vendredi 19 avril 2024
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Calvaire au Centre du Mali: En attendant la main de Dieu.  

Nos ‘’amis terroristes’’ exigeraient désormais le départ des forces étrangères de notre pays pour accepter le dialogue proposé par le président IBK. 

 

Chose qu’on ne ferait jamais. Et pourquoi le ferions-nous d’ailleurs? Renvoyant ceux-là qui ont volé en notre secours lorsque les mêmes ‘amis terroristes’’ entamaient la marche finale de conquête du pays, notre pays. Prions et jeûnons les yeux ensanglantés de colère, de douleur, de déception de l’abandon en attendant, la main de Dieu, le bon Dieu, clément et miséricordieux. En attendant le bon Dieu, les politiques qui ne voient et n’entendent ni pleurs, ni appel de détresse, occupés qu’ils soient, à la  campagne politique des législatives qui peine à s’afficher, à se dérouler. L’argent ferait cruellement défaut. Mais au Centre, c’est beaucoup plus que l’argent des campagnes qui fait défaut, c’est la situation sécuritaire et son cortège de malheurs. Chaque jour que Dieu fait, ce sont de funestes nouvelles qui nous parviennent. La veille de l’ouverture de la campagne nationale des législatives, samedi, une violente attaque simultanée sur 15 villages de la zone de Bankass, a fait encore de nombreuses victimes. De leurs nombres en victime, on n’en parle officiellement pas jusqu’ici. Une vraie boucherie humaine, des biens  emportés ou détruits sur place. Fini le temps des deuils nationaux, de drapeau en berne depuis que la mort, la destruction et la désolation sont devenues leurs lots quotidiens à elles, populations du Centre, pardon notre lot quotidien à tous. De nos amis de France et d’ailleurs, ils font ce qu’ils peuvent. Grâce à eux, l’ennemi ne prendra pas le contrôle du pays même si, ils n’arrivent toujours pas à éradiquer le mal. Cela n’est pas facile, aucune puissance n’est encore arrivée à triompher dans une guerre asymétrique.

En attendant la main de Dieu puisque celle du président IBK a tapé poteau.

Croyant bien faire après des années de musculation avec ceux-là, qu’il n’arrêtait pas de sermonner, jurant de ne jamais négocier, le président Keïta, s’appuyant sur les conclusions de son dialogue national inclusif, a sorti sa main. Une main qui peine à trouver preneur. De conditionnalité en conditionnalité, les terroristes que sont Iyad et son lieutenant Amadou Diallo dit Koufa, en sont arrivés à l’exigence quasiment inacceptable. Le départ du pays des troupes étrangères. Qui est fou ? Nos ‘’amis’’ terroristes, stratèges et politiques qu’ils sont devenus, rejettent pour ainsi dire la main tendue de la République. Ils sont en position de force et n’entendront pas lâcher de sitôt la pression militaire et morale qui est la leur. Leur épée de Damoclès semble beaucoup plus peser que toutes les armées qui sont là, à nos côtés. La guerre dite asymétrique montrerait-elle ainsi toute sa puissance surtout face à des États aussi faibles que le nôtre ? Mobilisons-nous, mobilisons nos énergies, transcendons nos égos et gardons la foi, car ce ne serait pas demain la fin de notre calvaire.

Cheick Alpha Sow.

Djibril Coulibaly

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