samedi 20 avril 2024
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Algérie : 15 ans de prison pour Saïd Bouteflika, le frère de l’ex-président

Le général « Toufik » et son successeur à la tête du renseignement Athmane Tartag ont écopé de la même peine que le frère du président déchu Abdelaziz Bouteflika.

Quinze ans de prison. C’est la peine dont a écopé Saïd Bouteflika, le frère du président algérien déchu Abdelaziz Bouteflika, a rapporté ce mercredi l’agence officielle APS. Il était jugé par le tribunal militaire de Blida, au sud d’Alger, pour « atteinte à l’autorité de l’armée » et « complot contre l’autorité de l’État ».

Le général Mohamed Mediène, dit « Toufik » et son successeur à la tête du renseignement Athmane Tartag, ainsi que la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT, trotskistes) Louisa Hanoune, jugés dans la même affaire devant le tribunal, ont écopé de la même peine, selon APS.

Le tribunal a également condamné à vingt ans de prison l’ancien ministre de la Défense et ex-chef d’état-major de l’armée Khaled Nezzar, son fils Lotfi, ainsi que Farid Benhamdine, gérant de la Société algérienne de pharmacie, tous les trois jugés par contumace dans la même affaire.

Des arrestations massives dans l’entourage d’Abdelaziz Bouteflika

Le parquet de Blida avait requis mardi vingt ans de prison pour Saïd Bouteflika, qui s’était imposé comme l’homme fort du régime et pour les autres prévenus jugés dans ce procès, ouvert lundi loin des caméras. Seuls les avocats et les familles des accusés ont eu le droit d’assister aux audiences.

Ce procès emblématique a eu lieu après une vague d’arrestations massives ‘dans l’entourage d’Abdelaziz Bouteflika, contraint à la démission début avril après des mois d’un mouvement de contestation inédit.

Des enquêtes judiciaires avaient ensuite été ouvertes sur des faits présumés de corruption visant d’ex-hauts responsables politiques et des hommes d’affaires, accusés d’avoir profité de leurs liens privilégiés avec le régime d’Abdelaziz Bouteflika.

Le frère du président déchu et les deux ex-patrons du renseignement avaient été incarcérés  le 5 mai. Louisa Hanoune, cheffe du Parti des travailleurs, avait été placée en détention provisoire quatre jours plus tard.

La défense avait admis que Louisa Hanoune avait participé à une réunion avec Saïd Bouteflika et le général « Toufik » le 27 mars, au lendemain d’une déclaration du chef d’état-major de l’armée, le général Ahmed Gaïd Salah, demandant publiquement le départ d’Abdelaziz Bouteflika.

Par LEXPRESS.fr avec AFP 

COULIBALY

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