jeudi 28 mars 2024
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AFFAIRE Sanogo : La Présidente de l’APEMBRA, Mme Sagara

Le procès de l’ex chef de la junte de Kati, le Capitaine Amadou Aya Sanogo, est normalement prévu pour ce 30 novembre 2016. Les parents et épouses des 21 bérets rouges disparus, en lien avec le charnier de Diago, s’approprient de l’événement comme un ouf de soulagement. Ce, en demandant une justice transparente et sans incident ni de cas de magouille. Mais, déjà, des sérieux cas de menaces!

Face à cette annonce, longtemps dans une attente indéfinie, les parents et épouses des militaires en bérets rouges assassinés en lien avec le charnier découvert à Diago, non loin de Kati, se disent enfin soulagés. Toutefois, les proches et familles des victimes souhaitent une justice sans incident et sans magouille pour le repos des âmes de leurs défunts.

En effet, après une attente de près de 5 ans, le procès du Général Amadou Aya Sanogo et autres membres de l’ex-junte se tiendra demain, mercredi 30 novembre, à Sikasso. Les familles des victimes des affrontements entre les bérets rouges et les autres corps militaires et de sécurité, du 30 avril au 1er mai 2012, trouvent ce jugement salutaire.

«L’annonce de ce procès est tout ce qu’on attendait», apprécie Mme Sagara Bintou Maïga, la Présidente de l’Association des parents et épouses des militaires bérets rouges assassinés (APEMBRA). Selon elle, l’APEMBRA fait allusion au charnier découvert à Diago.

Sans ambages, notre interlocutrice soutient et demande également un procès non politisé.

«On veut que justice soit faite comme cela a été dit. Qu’il n’y ait pas de politique ni de magouilles», a-t-elle réclamé. Selon elle, seule une justice équitable et transparente peut procurer de la tranquillité au sein de la population. A son avis, il faut que le fautif soit condamné pour ce qu’il a fait et que les victimes soient honorés comme il se doit.

Un procès sur fond de menaces

Par ailleurs, il faudra noter que, selon l’intéressée elle même, Mme Sagara Bintou Maïga fait actuellement objet de menaces. Cela, à cause de ses «incessantes déclarations et autres sorties médiatiques».

«Je suis menacée dans cette affaire. Mais, je ne peux pas me taire et je remets mon sort à Dieu», a-t-elle alerté.

En tout état de cause, les partisans du Général Amadou Aya Sanogo, pour leur part, se sont manifestés à travers une conférence de presse tenue la semaine dernière à la Maison de la Presse pour lui soutenir.

Après ce procès, s’il se tient, les parents et épouses des bérets rouges assassinés de Diago réclament des funérailles nationales dignes de ce nom pour le repos éternel de leurs défunts dont les corps sont toujours à la morgue de l’hôpital Gabriel Touré de Bamako. Ils demandent aussi aux autorités à ce qu’ils soient gradés. «Nos enfants ont été torturés, montrés à la télévision les traitant de mercenaires ensuite ils ont été mis dans une fosse commune pour les tuer. Ils sont morts pour le pays», se lamente Mme Sagara Bintou Maïga.

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COULIBALY

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