vendredi 22 novembre 2024
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Suite à l’annulation de la liste URD-FARE-JAMMA-PARENA- et ADEMA en Commune II : Le Président de la jeunesse URD, Abdramane Diarra accuse Karim Kéïta et compagnie

karim-keita« Il a suffit que le gouvernement convoque le collège électoral pour le 20 novembre et que les partis politiques représentatifs des populations de la commune II décident de se donner la main pour se porter candidats à la gestion de la cité où ils côtoient au quotidien les populations qui leur sont proches et avec lesquelles ils partagent tout pour que Karim Kéïta et Hady Niangadou (Ndlr : Députés de la Commune II) (un opérateur économique au palmarès douteux) influencent le juge imprudent qui s’est permis avec une légèreté remarquable d’annuler les listes URD-FARE-JAMMA-PARENA-ADEMA».

C’est par ces propos furieux que le Président de la jeunesse URD, Abdrahamane Diarra, a accusé en fin de semaine dernière au fils du Président de la République, l’Honorable Karim Kéïta et l’opérateur économique Hady Niangadou, tous deux Députés RPM de la Commune II. A leurs dires, le RPM, insatiable sur tous les plans, voudrait avoir par tous les moyens la main mise sur la mairie de cette commune. Selon lui, connaissant les rapports qui lient les candidats de leurs différents partis avec les populations, Karim Kéïta et ses compagnons ont vite réalisé que le parti présidentiel risque fort d’y broyer la poussière. Incapable de lutter politiquement, il a fait recours à la technique qui, selon Abdrahamane Diarra, lui a permis lui-même de siéger à l’Assemblée Nationale au compte de cette circonscription.

Trafic de « l’influence »

Aux dires d’Abdrahamane Diarra, c’est la politique d’influence qui a fait fléchir le Juge de la Commune II en annulant leur liste. Et d’ajouter que c’est cette même influence qui a porté Karim Kéïta à l’Assemblée Nationale. Mieux, il en use et en abuse pour faire et défaire les carrières et se tailler la part du lion dans les différents marchés juteux de l’Etat. «He oui, sans aucune responsabilité dans les services, entreprises et sociétés d’Etat, Karim et ses acolytes distribuent des marchés publics comme des cacahuètes moyennant un pourcentage. Tous les cadres sont au courant de cette situation et se taisent pour des raisons qu’ils savent… », dénonce-t-il avec véhémence. En conclusion, il précise que cette façon de faire est assimilée par lui à une « oligarchie ». No comment !

Abdrahamane Diarra promet qu’ils n’en resteront pas là et que, dans les jours à venir, ils vont mener des actions pour se faire entendre afin qu’ils puissent être rétablis dans leurs droits.

Affaire à suivre !

Mohamed Dagnoko : LECOMBAT

 

COULIBALY

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