Incroyable, mais vrai. Le phénomène d’insécurité résiduelle et de grand banditisme en dit long encore avec de nouveaux feuilletons à Bamako. À la date du mercredi 31 janvier 2018, entre 19 et 20 Heures, un Bureau de change monétaire a été attaqué par 4 assaillants à bord de 2 motos. Le bilan : un mort, près de 10 millions de nos francs et 4 téléphones emportés par les visiteurs munis d’armes à feu.
En effet, un Bureau de change, en face des halles de Bamako, sis entre la résidence du Chef des services de renseignements de la SE (Sécurité d’État) et le Commissariat de police du 10eArrondissement a reçu la visite d’un groupe d’assaillants le 31 janvier dernier entre 19 et 20h. À bord de deux motos, les 4 visiteurs munis des fusils d’assaut ont attaqué le Bureau de change. Immobilisant les occupants des lieux avec poitrines et ventres plats sur le sol, les assaillants sont parvenus en un laps de temps, à mettre la main sur un butin d’environ 10 millions de francs CFA et abattre à coups de rafales un coursier qui avait tenté de crier imprudemment : «Au secours ! Aux voleurs !». Puis ils se sont retirés des lieux. Selon les témoignages, plusieurs coups de feu avaient retenti dans le secteur faisant ainsi vider les halles de Bamako de tous ses occupants et amené ainsi, les Habitants des environs, de se terrer sous leurs toits. C’est seulement après le départ des bandits avec le magot que les unités de la police et autres soi-disant forces de l’ordre spécialisées dans la traque des malfrats envahissent les lieux. Donc, ce fut comme d’habitude ; « Médecin après la mort » !
La question qui se pose est de savoir, dans une position géographique des lieux, comment des bandits armés peuvent opérer dans une zone, où se situe le Commissariat de police du 10e Arrondissement et la résidence du patron de la SE quand on sait que les coups de feu ont longuement retenti? Mieux, disparaitre sans laisser de traces ?
Selon nos sources, ce serait la troisième fois que ce même endroit fait objet d’attaques de ce genre.
Affaire à suivre !
Mohamed BELLEM : LE COMBAT