vendredi 22 novembre 2024
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«Au Mali, IBK peut ne pas réussir aux élections en 2018 ; car, il n’est pas reconnaissant et la plupart de ses actions sont incohérentes, injustes et basées sur l’exclusion et la mauvaise gouvernance»,

Lettre ouverte en ligne adressée au Président du Mali, au Premier Ministre, au Président de l’assemblée nationale du Mali, au Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, au CSA, au Ministre des droits de l’Homme et de la réforme de l’état, au Ministre de la décentralisation, au Ministre de l’administration territoriale et décentralisation au Ministre de la réconciliation nationale, au Ministre de la défense, au Ministre de la sécurité et de la protection civile, au CNCA, aux partis politiques, aux groupes armés et d’autodéfense, aux régions incluant le district de Bamako et aux communes du Mali, aux notabilités de Bamako, du Mali et aux religieux du Mali, à tous les Maliens, à tous les Partenaires (ONU/MINUSMA, BARKHANE, …), au G5 Sahel et aux médias.

Bonne et heureuse année 2018 à toutes et à tous. Que Dieu nous permette une compréhension totale entre les acteurs afin de garantir la sécurité, la cohésion nationale, la paix, la réconciliation et la bonne gouvernance au Mali.

Les principes de base de la bonne gouvernance exigent que : Qui veut aller loin sache où aller (avoir une vision, des politique et des stratégies cohérentes) et choisisse les moyens adaptés pour y arriver, en particulier doit ménager sa (ses) monture(s) comme le dit un proverbe.

Le Président Malien IBK n’utilise pas ces principes de base de la bonne gouvernance.

En effet, IBK n’est pas reconnaissant et la plupart de ses actions sont incohérentes (ne s’appuyant pas sur une vision, des politiques et des stratégies cohérentes) et ont une inclusivité partielle (donc, sont injustes et sont basées sur l’exclusion).

Tout ceci est le symbole de la mauvaise gouvernance caractérisant ses actions.

Sachant qu’IBK vient de changer de Premier Ministre, en ayant choisi Soumeylou Boubèye MAIGA, il est encore temps de se ressaisir en changeant de politique et de stratégie et en communiquant sur ces dernières, sur sa vision et sur son programme afin qu’il réussisse à unir les Maliens autour d’un cadre sécuritaire idoine pour organiser des élections transparentes et crédibles en 2018 et pour les gagner.

Quand Tréta avait été choisi comme Président du RPM (parti majoritaire au Mali), j’avais prédit qu’Abdoulaye Idrissa Maïga (AIM) serait pris comme Premier Ministre du Mali (ce qui a été confirmé le 11 avril 2017) et les derniers mois du quinquennat d’IBK, Soumeylou Boubèye MAIGA le remplacera pour qu’il (AIM) puisse s’occuper de la campagne présidentielle 2018 d’IBK car on ne change pas un cavalier (monture) qui gagne.

A MON AVIS, LA NOUVELLE DEMISSION D’ABDOULAYE IDRISSA MAIGA ET LA NOMINATION DE SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA COMME PREMIER MINISTRE SONT LES PREMIERS SIGNAUX CONFIRMANT MA PREDICTION ET MON ANALYSE : ATTENDONS DE VOIR.

Vous trouverez dans la suite de cette lettre ouverte les points suivants :

– IBK n’est pas reconnaissant et la plupart de ses actions sont incohérentes et basées sur la mauvaise gouvernance : que doit-il faire s’il veut Organiser au Mali des élections transparentes et paisibles en 2018 et s’il veut les gagner ?

– Front sécuritaire uni proactif

Conclusion : Que faire maintenant sans perte de temps pour garantir une sécurité optimale, pour réussir des élections transparentes et paisibles et pour éviter le chaos intégral ?

  1. IBK n’est pas reconnaissant et la plupart de ses actions sont incohérentes et basées sur la mauvaise gouvernance : que doit-il faire s’il veut Organiser au Mali des élections transparentes et paisibles en 2018 et s’il veut les gagner ?

Les points ci-dessous rappellent ou pointent du doigt certains de ces éléments.

. (a) IBK n’est pas reconnaissant envers le peuple Maliens qui l’avait élu en 2013 avec plus de 77 % car il n’a pas pris en compte la plupart de ses préoccupations, en particulier, n’a pas fait équitablement bénéficier aux communautés Maliennes les dividendes de la paix et de la sécurité.

. (b) IBK n’est pas reconnaissant envers ses amis de la CMP (Majorité présidentielle) et du RPM (parti majoritaire) qui l’épaulent dans ses actions même si leurs aides sont parfois insuffisantes.

.(c) IBK Sait-il vraiment identifier ceux qui l’aident et/ou l’aiment et connait-il vraiment ceux qui l’aiment ?

. (d) IBK ne sait pas convenablement où aller car sa vision, son programme, ses politiques et ses stratégies ne sont pas claires et ne sont pas connus de tous même de ses amis.

. (e) IBK, sait-il vraiment choisir les moyens adaptés (en ressources humaines et autres ressources) pour la réussite de ses actions, de son programme, de ses politiques et de ses stratégies.

. (f) IBK ne ménage pas convenablement sa (ses) monture(s) pour réussir ses actions : le choix de cinq Premiers Ministres pendant les quatre premières années de son quinquennat en est le témoignage éloquent.

La démission de son Premier Ministre, Abdoulaye Idrissa MAIGA (AIM) en dit long. En effet, bien qu’allant, probablement, utiliser Abdoulaye Idrissa MAIGA comme directeur de sa campagne 2018, comme il l’avait fait en 2013 , cette démission était mal préparée car elle avait généré une polémique sur les raisons de cette démission, allant jusqu’à vouloir discréditer cet humble, loyal, intègre et excellent Premier Ministre, AIM, en l’accusant, entre autres, de non rassembleur alors qu’il était un des principaux artisans du rassemblement autour d’IBK en 2013 ET a pu éteindre les grognes sociales à son arrivée comme Premier Ministre.

. (g) IBK ne sait pas adéquatement se faire conseiller et ne sait pas déléguer ou sait mal le faire : autre symbole de sa mauvaise gouvernance.

.(h) IBK n’utilise pas adéquatement l’intelligence collective des Maliens à travers leurs propositions de sortie de crise.

En particulier, l’accord de paix n’est pas mis en œuvre adéquatement et de façon inclusive et juste avec un engagement clair et sans complaisance des acteurs et des parties prenantes Maliennes.

Outre l’accord de paix, parmi les propositions de sortie de crise qui ne sont pas utilisées adéquatement ou qui le sont partiellement, on peut citer :

(h1) Le partage du pouvoir à travers la régionalisation : en effet, les autorités intérimaires n’ont pas été mises en œuvre adéquatement car le consensus (non respect du protocole d’entente) devant amené au choix de leurs membres n’a pas été établi partout et l’inclusivité a été partielle (la société civile et certains mouvements armés Maliens ont été, des fois, oubliés).

(h2) Le partage du pouvoir à travers la participation des parties prenantes au gouvernement n’a pas été respecté : la CMA et la plateforme déclarent n’avoir pas été consultées lors de la formation du gouvernement de Soumeylou Boubèye MAIGA.

(h3) L’adaptation à la régionalisation de l’entité représentée par le Haut Représentant du Président du Mali pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

(h4) la méthodologie inclusive que j’ai proposée en tant qu’expert de la conférence d’entente nationale du Mali.

(h5) Mes appels sur Africable, sur Energy TV et sur Energy Radio et mes propositions pour des concertations inclusives pilotées par les notabilités et les religieux de Bamako et du Mali, pour la révision de la constitution bien que ces appels aient été entendus et ont abouti, à travers la médiation assurée par ces notabilités, au sursis de la révision constitutionnelle par IBK.

(h6) Mes propositions de réinsertion et réintégration (1) des Maliens des mouvements armés, à travers le DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion) et le MOC (Mécanisme Opérationnel de coordination) et sa sécurisation, ET (2) celles des djihadistes Maliens repentis sincèrement à travers un PROCESSUS d’entente nationale, pour la paix et la réconciliation.

Depuis plus de deux ans, j’ai fait de telles propositions au Président IBK, aux Maliens et aux partenaires.

Je suis, malgré tout, heureux de constater qu’IBK a proposé, dans son discours de nouvel an 2018, une partie de mes propositions sous forme d’une loi d’entente nationale (qui sera proposer plus tard) pour les repentis sans oser parler, comme je le fais, de djihadistes Maliens repentis sincèrement comme nos enfants enrôlés de force par les djihadistes OR c’est bien eux qui constituent le grand problème car ils sont hors du champ couvert par le DDR.

Je lui ai proposé une méthodologie pour la réinsertion/réintégration de ces djihadistes Maliens repentis sincèrement avec une éventuelle surveillance juridique.

(h7) ma proposition pour contribuer le front uni proactif pour la sécurité, pour lutter contre le terrorisme, pour des élections transparentes et crédibles et pour éviter le chaos intégral au Mali.

Malgré cette proposition adressée au Président du Mali, aux Maliens et aux partenaires, dont il a retenu quelques éléments (intelligence collective, coopération avec les citoyens contre le terrorisme, etc.), IBK tarde la retenir complètement et à diligenter sa mise en œuvre.

IBK sollicite, malgré tout, l’intelligence collective et l’apport des Maliens pour établir une sécurité idoine, pour des élections transparentes et crédibles et pour lutter contre le terrorisme.

Cultiver la citoyenneté nouvelle, dont parle IBK dans son allocution du nouvel an 2018, c’est, entre autres, cela, faire des propositions durables de sortie de crise et être utile pour sa contre, sa région et son pays mais encore faut-il les retenir et les mettre en œuvre pour le bonheur des Maliens et pour l’intérêt général ?

Concernant les mesures pour le renforcement de la sécurité, en particulier au centre du Mali, on peut se féliciter de la position du nouveau Premier Ministre, SBM, qui veut rassurer et qui disait dans son interview faite par RFI :

Nous verrons comment, en relation avec la société civile et les milieux dont c’est la compétence, organiser la riposte doctrinale. Mais la priorité, c’est d’assurer la sécurité et, dans le sillage de l’action militaire, que nous puissions mettre en place un système de services publics itinérant qui puisse apporter des prestations aux populations en matière de santé, d’éducation, d’activités économiques, etc.

C’est ainsi, qu’il est maintenant urgent d’organiser cette riposte en mettant en place le front sécuritaire uni proactif que je propose. Il doit impliquer toutes les forces vives, dont la société civile, tous les acteurs et les parties prenantes Maliennes : voir le détail au point 2 ci-dessous.

(h8) Les Appels lancés par Dr Anasser Ag Rhissa pour que les notabilités de Bamako et des religieux Maliens assurent la médiation entre les acteurs

Comme pour les Appels que j’ai lancés, lors des débats sur AFRICABLE et sur Energy TV,  pour que les notabilités de Bamako et des religieux Maliens assurent la médiation entre les camps du OUI et du NON au référendum sur la révision de la constitution, je relance, encore, un appel aux notabilités de Bamako et aux religieux pour revoir le Président de la République, l’opposition, la CMP mais aussi pour l’extension à d’autres notabilités des autres régions du Mali, la société civile, toutes les forces vives (partis politiques, députés, représentants des régions et communes du Mali, des Maliens établis à l’extérieur, …) et les partenaires, afin d’organiser un forum inclusif de toutes les forces vives Maliennes :

(1) Pour aplanir les divergences sur les élections et de converger, de façon consensuelle, vers la nécessité d’éviter le CHAOS intégral en optimisant la sécurité à travers LE FRONT SECURITAIRE UNI PROACTIF (voir au point 2) et (2) pour organiser toutes les élections en 2018 au Mali.

(h9) Si IBK veut organiser des élections transparentes et crédibles en 2018 et les gagner, il doit prendre en compte tous les points précédents, adapter le fichier électoral à travers une approche inclusive, faire participer les Maliens à travers une inclusivité maximale à ce front uni proactif et aux élections.

  1. Front sécuritaire uni proactif contre l’Insécurité, le Terrorisme et le Trafic de tout genre et Sécurisation du MOC et du DDR

L’insécurité généralisée nous empêchera d’organiser les élections et engendrera un CHAOS intégral si on ne démarre pas, de façon urgente et efficace, un FRONT sécuritaire UNI PROACTIF (d’où anticipation avant l’occurrence d’un problème donné) contre cette dernière et contre le terrorisme en mettant les citoyens au cœur de ce dispositif.

Ce qui apportera de l’efficacité, à travers le renseignement vérifié et sécurisé, à cette réplique (ce front sécuritaire uni proactif) à la guerre asymétrique que mènent les terroristes et les djihadistes.

Ainsi, la sécurité sera renforcée partout au Mali avec une collaboration étroite avec les citoyens et entre les forces de défense et sécurité du Mali, Barkhane, la MINUSMA et la force conjointe du G5 Sahel.

Pour minimiser, voire éradiquer, cette insécurité, nous devons nous appuyer sur le renseignement et la coopération étroite entre toutes ces forces.

Si on reporte les élections à cause de cette insécurité, cela veut dire qu’on fuit TOUS/TOUTES nos responsabilités et qu’on appelle, implicitement, les terroristes à venir nous tuer tous/toutes et/ou à nous prendre en otage et/ou à occuper notre pays en étant passifs en face d’eux.

La seule réplique valable et durable pour éviter ce CHAOS intégral, c’est d’organiser nos élections en les entourant d’une sécurité optimale, le plus tôt possible, en impliquant toutes les forces vives Maliennes, indépendamment des bords politiques, pour permettre la poursuite de la mise en œuvre, stricte et sans complaisance, de notre accord de paix afin de garantir la paix, la sécurité et le développement durable résilient pour tous.

Nous n’allons pas attendre d’avoir un pays le plus sécurisé du monde pour vaquer à nos occupations et pour organiser nos élections.

Il nous faut juste un Front sécuritaire uni proactif contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière et l’insécurité.

Aidées par les lois d’orientation et programmation militaire et de sécurité, les réponses aux aspects sécuritaires/défense permettront d’avoir des forces de défense et sécurité Maliennes reconstituées, formées et professionnelles, à même de défendre le pays et les populations et de lutter, efficacement, contre le terrorisme, le trafic de toute sorte (trafic de drogue, trafic des humains, …), l’insécurité et la criminalité transfrontalière.

Elles travailleront en étroite coopération avec les populations, les pays voisins, Barkhane, MINUSMA et les partenaires au niveau international pour une réponse efficace et proactive contre le terrorisme.

Les forces conjointes, telle que celle du G5 Sahel, travailleront en symbiose et en étroite synchronisation et communication avec les forces nationales.

Ces dernières, cas des forces de défense et sécurité du Mali, s’occuperont de la défense et sécurité du pays, de ses collectivités territoriales, des personnes et des biens au niveau national, régional (sous-régional) et local.

Quant aux forces conjointes, elles doivent principalement gérer les frontières respectives.

Des contrats, avec partage des responsabilités et synchronisations et communications idoines, doivent être définis pour ce faire afin d’éviter d’éventuels problèmes (contradictions entre membres, trahison, travail partiel ou inachevé, …).

Le front sécuritaire uni proactif formé par les défenseurs de la paix, les parties prenantes Maliennes, les partenaires de la médiation internationale et d’autres partenaires œuvrant pour la paix dont ceux participant aux forces conjointes, aidé par les populations, luttera efficacement et pro activement, entre autres, contre le terrorisme, le trafic de drogue, la criminalité transfrontalière et l’insécurité, en s’aidant d’un système d’intelligence stratégique de renseignement national interconnecté avec les niveaux sous-régional, régional et international.

AVEC UNE SÉCURITÉ LA PLUS OPTIMALE POSSIBLE, A TRAVERS CE FRONT SECURITAIRE UNI PROACTIF A FORMER (VOIR CI-DESSOUS SA MATERIALISATION) POUR LE BONHEUR DES MALIENS, ORGANISONS TOUTES NOS ELECTIONS LA OU NOUS VIVONS, PARTOUT AU MALI ET DANS LES ZONES OU VIVENT NOS REFUGIES S’ILS N’ARRIVENT PAS A REVENIR D’ICI LA. Ce qu’il faut pour matérialiser et dynamiser ce front sécuritaire uni proactif contre l’insécurité, le terrorisme et le trafic de tout genre et Sécurisation du MOC et du DDR. Pour l’instant, la sécurisation n’est pas optimale, il faut matérialiser, rendre opérationnel et dynamiser ce front sécuritaire uni proactif contre l’insécurité, le terrorisme et le trafic de tout genre ainsi que la sécurisation du MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination) et le DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion).

Vous trouverez le détail pour matérialiser et dynamiser ce front sécuritaire uni proactif dans la lettre ouverte intitulée : Organiser toutes les élections au Mali et éviter le CHAOS intégral en renforçant la sécurité par un front uni proactif basé sur un système d’intelligence collective et la coopération efficace entre les forces en présence.

Elle est pointée par l’adresse ci-dessous:

http://www.maliweb.net/contributions/organiser-toutes-elections-mali-eviter-chaos-integral-renforcant-securite-front-uni-proactif-base-systeme-dintelligence-collective-cooperation-efficace-2671222.html

 

  1. Conclusion

A travers l’accord de paix, c’est le Mali tout entier, via toutes ses composantes ethniques, qui est plus fort et qui gagne et non une ethnie donnée, qu’elle soit Touareg ou Peuhle ou autre.

L’accord a opté pour le développement équilibré de toutes les régions du Mali en commençant par celles qui sont en retard, celles du nord du Mali.

L’Union fait la force. Dans un Mali Un et Indivisible, cultivons la diversité (ethnique, culturelle, …) et l’union à travers la mutualisation de nos forces et de nos ressources issues de la régionalisation où chacun doit occuper sa place, nous serons encore plus forts.

D’après l’accord de paix, cette régionalisation permet aux filles et aux fils d’une même région de gérer, ensemble, leurs régions (et communes) à travers la libre administration des régions (et communes).

C’est ainsi que, malgré le poids du passé, nos frères et sœurs de Kidal, incluant les Ifoghas et les Imgad, doivent gérer ensemble la région de Kidal. Les accords d’Anéfis et Niamey, entre parties prenantes, vont dans ce sens.

Le Mali est pour nous tous/toutes, nous devons, TOUS/TOUTES, chercher des solutions idoines à nos problématiques au lieu d’attendre que ça vienne toujours du haut ou dailleurs.

C’est pourquoi, il convient de saluer les missions de bons offices conduites par Mahmoud Dicko sous l’impulsion de l’ex Premier Ministre, Abdoulaye Idrissa MAIGA, MAIS aussi le dialogue inclusif qui sera lancé au centre du Mali sur le problème sécuritaire.

Le problème de Kidal est un des plus saillants mais la réconciliation concerne tout le Mali, y compris la région de Kidal, car le tissu social, aux niveaux national, régional et local, est affecté et l’impact de la crise (sur le vivre ensemble, …) et les amalgames induits ont affecté tout le Mali.

Il faut, donc, travailler sur la cohésion sociale, la cohésion nationale, l’unité, cultiver la paix partout au Mali et réapprendre ou renforcer le vivre ensemble même si la solidarité et la force des liens ancestraux ont aidé à maintenir certains liens sociaux.

Appliquons l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, sensibilisons partout sur cet accord et sa mise en œuvre en améliorant son inclusivité (EN DONNANT UNE PART IMPORTANTE AUX CITOYENS PAS SEULEMENT AUX MOUVEMENTS ARMES ET D’AUTODEFENSE), en particulier à travers la mise en place du DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion) , du MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination via les patrouilles mixtes) et des autorités intérimaires, et faisons-le respecter strictement, franchement et sans complaisance par tous les acteurs, en particulier ceux qui l’ont signé (toutes les parties prenantes, la médiation internationale et les partenaires) et on résoudra le problème de Kidal.

D’où ma contribution que je conseille de lire ou relire. Elle est intitulée « Accord de Bamako : Comment garantir son respect et l’engagement des parties prenantes ? »

J’avais écrit le 21 SEPTEMBRE 2015, en 2016 et en 2017, des lettres ouvertes en ligne, adressées au Président, Ibrahim Boubacar Keïta, aux Maliens et aux Partenaires, pour proposer une approche pour répondre à cette question.

Concernant cet accord, comme disent ses défenseurs dont moi-même, le meilleur est à venir MAIS il dépendra de son inclusivité et de notre implication, à TOUS/TOUTES, indépendamment des bords politiques, dans la mise en œuvre et dans le suivi de cet accord pour le respect des intérêts des Maliens.

Alors, ceux qui supportent l’accord de Bamako et ceux qui ne le supportent pas devront prendre de la hauteur en mettant en avant le Mali et en se rapprochant sur la base des intérêts des Maliens et de leur bien-être.

Des intérêts cachés pourront empêcher l’accord de Bamako de se dérouler normalement. Dans ce cas, ils doivent être mis en évidence et les auteurs exhibés devant tous pour que cesse ce qui empêche que l’accord se déroule normalement.

Si toutes les parties prenantes et la médiation s’engagent honnêtement, franchement et sans complaisance, pour une mise en œuvre et un suivi stricts de l’accord, ces intérêts cachés seront débusqués, ainsi que ceux qui sont derrière.

Engageons-nous (tous les acteurs), honnêtement, franchement et sans complaisance, acceptons le partage de responsabilités (en particulier à Kidal) et mettons, TOUS/TOUTES, rapidement, en œuvre, indépendamment des bords politiques, l’accord de Bamako pour la paix et la réconciliation au Mali, pour l’intérêt général et pour le bonheur de TOUS/TOUTES.

Agissons pour impulser ce front sécuritaire uni proactif au Mali afin d’organiser efficacement les élections de proximité (locales, régionales, communales partielles, du district de Bamako) et les élections présidentielle et législative de 2018 et évitera d’aboutir à un CHAOS qui paralysera intégralement le Mali.

  1. Contact

Dr ANASSER AG RHISSA

Expert TIC, Gouvernance et Sécurité

Président de l’ONG TILWAT International

E-mail :Anasser.Ag-Rhissa@orange.fr
TEL (00223) 95 58 48 97

 

Rédaction

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