samedi 20 avril 2024
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Sécurité alimentaire : L’objectif «faim zéro en 2030» est réalisable, selon les Responsables de la FAO

Les activités situées dans le cadre de la journée mondiale de l’alimentation se poursuivent au Mali. L’organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) vient d’organiser une conférence-débat de haut niveau au grand hôtel de Bamako. L’objectif était de mobiliser un panel d’Experts autour de la thématique : «Faim zéro en 2030». Selon le Représentant de la FAO au Mali, Amadou Allahoury Diallo, il est possible d’atteindre cette vision avec la bonne collaboration des autorités. La rencontre a été présidée par le Ministre de l’Agriculture. 

L’Objectif de Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030 exige un engagement politique solide pour éradiquer la faim d’ici à 2030. Selon les Responsables de la FAO, cet engagement est fondamental, mais n’est pas suffisant de manière isolée. Ils estiment que la faim ne peut être vaincue que si les pays traduisent leurs promesses en actions concrètes, afin de rompre avec le cercle vicieux qui emprisonne les personnes les plus pauvres et les plus sous-alimentées du monde.

C’est dans ce cadre que la FAO, en collaboration avec le PAM, l’UNICEF, l’ONU FEMMES,  l’ICRISAT et le parrainage du Gouvernement malien à travers son Ministère de l’Agriculture, a organisé, hier, lundi 22 octobre, une conférence de haut niveau sur l’objectif « faim zéro en 2030 » pour commémorer la journée de l’Alimentation 2018.

Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, il s’agit de contribuer au renforcement des actions en faveur des populations qui souffrent de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.

Au Mali, chaque année la production agricole s’élève à près de 7 à 8 tonnes alors que, pour les 18 millions de Maliens, il faut à peu près 4 tonnes. Ce qui veut dire, selon les Experts, que la production locale permet de répondre aux besoins alimentaires de la population. Le problème serait dû au marché régional parce que les producteurs préfèrent exporter leurs  récoltes vers les pays voisins si le marché est meilleur là-bas plutôt que de ravitailler le marché national. D’où la nécessité d’une bonne gouvernance pour mener à bien les activités contre l’insécurité alimentaire. Le Ministre de l’Agriculture présent à la rencontre a annoncé que des mesures allant dans ce sens sont en cours du côté du Gouvernement.

Adama A. Haïdara : LE COMBAT

Rédaction

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