jeudi 28 mars 2024
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La signature à la malienne qui divise : Le gouvernement peine ou tente-t-il de donner le change ?

Le rapatriement blesse. Des Maliens sont renvoyés de l’Algérie voisine et d’autres pays africains. Des échos nous parviennent de la lointaine Europe et le débat rentre sous tensions pour un problème de signature. On se demande : y a-t-il un pilote dans l’avion ?

Comment expliquer le surgissement et la persistance de tous ces tiraillements sur les ondes autour d’une signature ? Laquelle, du reste ? Quels sens donner aux mises en scène du Département des Affaires Etrangères ? Le Journal Lorient le Jour, dit-on, a donné le ton : «Le Mali serait le seul pays, à ce jour, à avoir signé… ». Mais quoi donc ? Des échos lointains nous sont parvenus de l’Allemagne sur des expulsions des Sans-papiers. Des échos qui nous remettent en mémoire l’épisode Sarkozy. On a dit que le refus malien de signer ces accords de réadmission sous le Président ATT nous a valu lire élyséenne avec les conséquences que l’on sait dans le Nord du Mali. On le sait, on l’entend sur les ondes, on le répète, on le constate maintenant que les Maliens ont l’obscur sentiment d’être délaissés par nos autorités nationales, une fois à l’Extérieur… Sont-ils d’incurables anxieux ou des citoyens sourcilleux ? Ils broient du noir, ils craignent l’avenir, cultivent la rengaine de «on nous a laissé tomber ».

Il y a comme une panne de confiance dans l’air

Les Maliens ne sont pas partis à l’Extérieur pour être plus pauvres et moins en sécurité. Attention, certains risquent d’en faire un fonds de commerce. Depuis le début de tous ces bruits et échanges sur ladite signature de nos autorités, la communication de ces derniers est au plus bas, entre un minimum de rationalité et un maximum de fantasmes. La dénégation du département n’entrave pas une ligne de faillis qui ne fait que plonger au sein du malaise. Nier n’est pas prouvé, ce n’est qu’une formulation renforcée après tout. Dans ces lieux de la diplomatie où la langue de bois officie, il y a un décalage entre la situation effective de nos migrants à l’Extérieur et l’action réelle de l’Etat. Une ligne de conduite autant qu’une question de crédibilité. Est-ce une épée de Damoclès qui pend au-dessus de notre diplomatie ? Déjà, sur nos ondes, des compatriotes nous le rendent bien. L’actuel ‘’employeur’’ (si l’on peut dire) des Maliens de l’Extérieur se tient prudemment en retrait. Ce ne serait pas une défense pour lui que de dire que c’est une affaire qui le concerne et dans laquelle il n’est pas impliqué. Dans l’imaginaire, naïveté égale souvent niaiserie. Même si nos ingénus ont beaucoup à apprendre, tout est d’arriver à un nouveau recentrage du regard. Faut-il une nouvelle coopération avec l’Afrique ? Il existe de multiples canaux, des relations entre nos pays. Il est nécessaire d’aider nos Habitants pour leur permettre de participer au développement du pays sans avoir besoin de venir en Europe. Pour le dire, la réalité ne fait plus sans cela, quel que soit le sujet abordé.

A quoi jouent donc les autorités, eux connaissent la réalité des chiffres ?

Un autre âge de l’anticipation commence. Une autre quintessence du savoir recevoir que l’on tire de nos fils qui sont à l’Extérieur…

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