jeudi 28 mars 2024
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Crue du fleuve Niger : Le Mali épargné

L’hivernage de cette année 2017 aura fait comme, à l’accoutumée, de fortunes diverses dans les pays traversés par le fleuve Niger. Arrivée pratiquement à terme, cette saison des pluies qui, ayant entrainé des crues du Niger par endroits, a épargné notre pays pour n’y avoir pas causé de dégât majeur et, ce, contrairement à des saisons antérieures et à ce qui se passe sous d’autres cieux.

Les cas les plus notoires dans lesquels la situation du fleuve Niger inquiète plus d’un, sont ceux du Bénin et du Nigéria, deux autres pays traversés par ce cours d’eau. Dans ces deux pays, l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) met en garde contre les risques de graves inondations. Et c’est au Mali de se frotter les mains pour s’en être bien sorti d’autant plus que chez son voisin nigérien, le fleuve est en alerte orange et «l’alerte rouge pourrait être imminente», selon le Ministre nigérien de la Gestion des catastrophes naturelles. Lawan Magadji, puisque c’est de lui qu’il s’agit, était sur le terrain le week-end des 9 et 10 septembre auprès des villages et îles menacées par la montée du fleuve Niger. Les eaux atteignent presque les 6 mètres. Une quinzaine de villages sont directement frappés et près de 40.000 Habitants pourraient être évacués au cas où l’élan du fleuve se maintiendrait.

On serait, donc, en droit de dire ici que dame chance a souri pour le Mali par cette saison puisque de son côté, l’ABN tire, elle aussi, la sonnette d’alarme. L’Autorité du bassin du fleuve Niger enregistre, chaque jour, une montée des eaux. Vendredi dernier, le fleuve atteignait 5,94 mètres à Niamey. S’il monte 46 centimètres de plus, c’est l’alerte rouge. L’ABN met ainsi l’accent sur un risque de graves inondations, en aval, au Bénin et au Nigeria. Tandis que, dans notre pays, la vie suit son cours normal sans qu’aucune population n’ait été alertée sur une quelconque éventuelle évacuation de sa zone. Comme quoi, le Mali a trop souffert qu’il ne fallait pas que les Dieux de la nature lui en rajoutent. Dieu merci, donc, que la portion malienne de ces pluies dévastatrices se limite à ce qu’il faut pour d’abondantes récoltes agricoles !

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Rédaction

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