jeudi 28 mars 2024
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Colère au sein de la police : Une affaire de primes qui trouble le sommeil de Moussa Ag Infahi

Voilà, dès au lendemain de la sortie médiatique du Directeur Général de la Police nationale, Moussa Ag Infahi, avec, sous le bras, le bilan élogieux de la Police au titre de l’année 2018 écoulée, c’est une urgence qui se pose avec acuité. Il s’agit de faire en sorte que les éléments de police déjà mutés puissent regagner leurs zones d’opérations où ils sont affectés récemment. À cela s’ajoutent ceux du Nord dont les primes dites « Haya » (c’est-à-dire, introduites par  le Général Amadou Haya Sanogo) ne sont pas perçues.

La Police nationale, sous le contrôle du Directeur Général, Moussa Ag Infahi, a, depuis un certain temps, est en phase d’amélioration sensible des critères de performance de ses agents déployés à l’échelle nationale. Tant sur le plan théorique que dans la pratique, il y a, certes, des acquis. Mais, cependant, il y a de difficultés non bien maîtrisées par la Hiérarchie policière.

Face à un certain nombre de difficultés, la Police nationale menace d’observer un sit-in pour manifester les raisons du mécontentement qui règne au sein de ce cops paramilitaire. C’est une colère due à la mutation de certains Agents à l’intérieur (notamment dans les régions du pays, dont Gao) du pays, mais aucune mesure devant leur permettre de rejoindre leurs postes d’affectation ou pour se déplacer sur le terrain des opérations. Pourtant, le Décret de leur mutation est clair à ce propos. Donc, ces éléments mutés sont toujours à l’attente à Bamako pour pouvoir regagner leurs nouveaux postes de travail.

En outre,  il y a l’affaire des primes des policiers en service dans la Région de Gao. C’est un dossier qui est en souffrance dans les tiroirs de la hiérarchie. Pourtant, c’est une réalité qui est là au même titre que la situation des militaires. Dommage que, selon nos sources, ces primes des éléments de la police sont encore loin d’être perçues. On se demande à ce jour si la Direction Générale de la police est-elle ou non au courant  de ce dossier sulfureux ? Si elle est au courant, alors quelle est la mesure adéquate qui est en train d’être prise pour gérer urgemment tous ces dossiers ?

En attendant, où en sommes-nous à propos du départ des policiers mutés à leurs postes de Gao et autres zones dans le nord?

En tout état de cause, les policiers menacent de déclencher une grève pour ramener la hiérarchie policière à résoudre le problème. Déjà, les autres éléments de la police en service à Bamako compatissent avec leurs collègues dans leurs souffrances et se montrent solidaires pour toute action de protestation vigoureuse qu’ils envisageront éventuellement dans les rues de Bamako comme le sit-in annoncé pour très prochainement. Affaire à suivre !

Mohamed BELLEM : LE COMBAT

Rédaction

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